lundi, avril 23, 2007

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C'est le 1er tour de tous les records.

C'est en effet la 1ère fois que les Français montrent une telle passion pour l'élection présidentielle (85%), la 1ère fois que la campagne est aussi longue et, malgré cela, aussi attentivement suivie.

C'est la 1ère fois depuis qu'on élit le chef de l'État au suffrage universel que l'on atteint un tel taux de participation, preuve que les électeurs ont compris tout l'enjeu de cette bataille.

Il sonne comme une ère nouvelle aussi, une page que l'on tourne. On l'a dit, c'était la 1ère fois sous la Ve République qu'aucun candidat en lice n'avait jamais exercé la charge de président ou de premier ministre, la 1ère fois qu'on ne comptait aucun ministre ou chef d'État en exercice chez les prétendants. C'est aussi la 1ère fois que les 2 finalistes en sont à leur première tentative d'entrer à l'Élysée, et c'est évidemment la 1ère fois qu'une femme est en position d'être élue.

C'est la 1ère fois depuis plus de 30 ans que les deux qualifiés du deuxième tour font ensemble un score aussi élevé. La 1ère fois depuis 20 ans qu'un tel écart sépare ces deux-là des suivants. La 1ère fois aussi qu'aucun des petits candidats ne franchit la barre fatidique des 5 %.
Et puis, la bipolarisation a infligé une sévère défaite aux 2 challengers du duo de tête. Ainsi, pour la 1ère fois depuis 30 ans, Jean-Marie Le Pen est en recul. Et même s'il peut s'enorgueillir d'avoir rassemblé un peu plus de 10 % des suffrages sur sa candidature.

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